Après avoir été suspendue le 2 avril 2017, Heetch, l’application de covoiturage a changé de cap et fait un retour en force. En effet, il propose actuellement l’offre VTC. Pour rappel, cette start-up mettait en avant des services de covoiturages entre particuliers entre 20 h et 6 h auparavant. Cette offre était spécialement dédiée aux jeunes qui sortent la nuit et n’ont pas accès aux services de taxi. Toutefois, accusé de complicité d’un exercice illégal dans ce service, il a été forcé d’arrêter ses activités.
Un nouveau service qui a beaucoup de succès
Dorénavant, le particulier n’assure plus les courses pour Heetch. Ils sont effectués par des véhicules de transport avec chauffeurs ou le fameux VTC. Au tout début, les VTC, n’avaient pas adhéré cette jeune pousse française dans leur cercle. Ils ont jugé qu’elle faisait une concurrence déloyale. Réellement, ils considèrent que l’ancienne offre de Heetch réduisait le nombre de la demande sur les autres applications à partir de 20 h.
Quand on y réfléchit bien, la start-up française et les VTC n’ont pas les mêmes clients cibles, car ceux de Heetch étaient les jeunes de moins de 25 ans qui n’ont jamais fait appel aux services taxi ou VTC. En effet, la clientèle développée par la jeune pousse considère que ces services sont des luxes qui ne sont pas à leurs portées.
Néanmoins, la nouvelle offre de la firme peut fortement intéresser les VTC, car les rétributions des chauffeurs sont très avantageuses par rapport aux autres concurrences. D’autant plus que la clientèle est beaucoup plus nombreuse et plus étendue.
On se demande si Heetch, va suivre la trace de Free Mobile, qui a cassé ses prix à ses débuts pour pouvoir rafler tous les clients. Cette situation a ensuite obligé ses concurrents à faire de même en baissant leurs prix. On pourrait peut-être espérer la même chose avec les autres plateformes dans le domaine de VTC prochainement.
Un service cool et sans chichi, mais surtout profitable aux chauffeurs
80 % des clients de Heetch sont des jeunes moins de 25 ans, ils ont la réputation d’être cool et décontractés. Par conséquent, la plateforme a suivi cette tendance, en éloignant les protocoles qu’on rencontre généralement dans les voitures de transport avec chauffeurs. Elle a mis aux oubliettes, les cravates ainsi que l’obligation d’ouvrir la porte à ses passagers.
Les fondateurs sont même allés plus loin dans leur générosité, car ils ont tenu à ce que leurs partenaires, éventuellement les chauffeurs, ne soient pas délaissés dans la transaction. Il s’agit alors d’une collaboration qui profite aussi bien aux chauffeurs qu’à la plateforme.
En général, 70 % des courses phares de la plateforme sont dans la banlieue parisienne. Des trajets qui pour la plupart sont à plus de 5 € rapportent généralement aux chauffeurs. De plus, elle offre actuellement les courses dans les aéroports et à la différence de ses concurrents, elle ne fait pas attendre ses clients.
Et le plus cool dans l’histoire, c’est que la société n’envisage pas d’augmenter sa commission de 12 % à l’avenir, si elle tient le cap de 5 000 courses par semaine comme avant sa condamnation. Ce sera une grande différence par rapport à son concurrent UBER.
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