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Tout savoir sur le métier de gendarme

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On recense plus de 100 000 gendarmes dans l’Hexagone, qui se déploient pour assurer la protection des personnes et des biens, prévenir la délinquance et porter assistance aux citoyens. Vous aussi, vous avez envie de devenir gendarme et faire partie de ces hommes de terrain, mais vous ne savez pas quelles études ni formations vous pouvez suivre, quelles sont les qualités requises, les débouchés de ce métier et l’évolution de carrière possible ? Nous vous invitons à découvrir les rouages de ce beau métier dédié aux autres.

Le métier de gendarme : pourquoi se former ?

En France, le secteur de l’emploi connaît encore certaines difficultés, après les crises économiques mondiales qui se sont succédé depuis les années 70. Le taux de chômage reste autour des 10%, un chiffre non négligeable pour l’économie nationale ; tandis que le taux d’emploi stagne autour des 64%. Trouver un emploi s’avère difficile, de même que le conserver si on se tourne vers des secteurs qui n’ont que peu de débouchés ou de possibilités d’évolution.

Heureusement, ce n’est pas le cas pour le métier de gendarme. Il y a de grandes possibilités d’évolution avec la montée en grade et plusieurs débouchés. Pour en savoir plus sur cette profession, n’hésitez pas à vous informer ! Douanes, poste aux frontières, maître-chien, les possibilités de se mettre au service des citoyens et de l’État sont nombreuses !

Devenir Gendarme : missions, salaire, concours

Comment devenir gendarme ?

Pour devenir gendarme, quelques conditions sont requises, notamment au niveau de l’âge, des qualités et des compétences nécessaires. Concernant l’âge, il faut avoir 18 ans minimum et 35 ans maximum au 1er janvier de l’année du concours d’entrée.

Les qualités et les compétences requises

Pour les qualités requises, il faut savoir faire preuve d’empathie, être pédagogue, polyvalent et patient. Ce métier nécessite en outre un grand esprit d’équipe, mais aussi de la force physique et psychologique. Il peut arriver en effet que le gendarme soit face à des situations qui nécessitent beaucoup d’efforts physiques et mentaux. Il est important de posséder toutes ces qualités, surtout l’empathie : le contact avec la population est inéluctable, c’est d’ailleurs l’essence même de ce métier.

Au niveau des compétences, il faut avoir au minimum le Bac ou équivalent et passer le concours de sous-officier de la gendarmerie nationale. Pour pouvoir passer cet examen d’entrée, quelques conditions sont requises, incluant entre autres l’âge, la nationalité, l’aptitude physique et la régularité par rapport aux dispositions du Code du Service national. Il faut également avoir un casier judiciaire vierge et jouir de ses droits civiques.

Concours et formation

En règle générale, trois concours sont organisés, destinés à ceux qui sont titulaires du baccalauréat (concours externe), à ceux justifiant de trois ans d’expérience professionnelle (concours voie professionnelle) et à ceux qui exercent déjà des métiers associés (concours interne). Seuls les réservistes de la gendarmerie, les adjoints de sécurité de la police nationale (au moins un an de service), les gendarmes adjoints volontaires (au moins un an de service) et les militaires des forces armées (au moins quatre ans de service) peuvent participer à ce dernier concours.

Après avoir passé les épreuves d’admissibilité au concours, place à la formation qui dure généralement un an. Les futurs sous-officiers vont être formés au maniement des armes, à la législation à laquelle ils sont soumis et à toutes les exigences militaires auxquelles ils devront se soumettre. Un entraînement physique rigoureux figure dans le programme.

Cette formation est divisée en trois phases, dont 12 semaines de formation militaire, 18 semaines de formation technique et 21 semaines de formation territoriale. Elle est prodiguée dans l’une des écoles de gendarmerie de ces villes : Montluçon (03), Tulle (19), Dijon (21), Châteaulin (29) et Chaumont (52). À noter que les élèves sous-officiers qui suivent cette formation ont déjà le statut de militaire. Ils sont ainsi affiliés au régime de la Sécurité Sociale Militaire et bénéficient d’une réduction de 75% sur le tarif SNCF.

Pour obtenir le Certificat d’Aptitude à la Gendarmerie, un stage de 4 semaines doit être effectué au sein d’une brigade de gendarmerie départementale, après la formation. Nommés désormais gendarmes, ceux qui disposent du CAG sont affectés en unité de gendarmerie (escadron de gendarmes mobiles, brigade de prévention, gendarmerie maritime, garde républicaine, unité d’outre-mer, etc.). Pour information, ceux qui ont des compétences spécifiques intégreront une unité spécifique.

Combien gagne un gendarme en pratique ?

Un gendarme sous-officier gagne environ 1 177 € nets par mois, à cela s’ajoutent des primes et indemnités, qui varient selon ses missions, ses contraintes et sa situation familiale. Ce salaire évolue toutefois s’il monte en grade : s’il devient Maréchal des logis-chef, il peut gagner jusqu’à 1 674 € nets par mois. Pour pouvoir gagner plus de 2 000 €, il faut avoir au moins le grade de Capitaine, dont le salaire est estimé entre 2 031 € à 2 374 € nets. Ce sont ceux qui ont le grade de Général de Brigade et de Général de Division qui gagnent plus de 4 000 € nets par mois.

Bien évidemment, tous les gendarmes bénéficient d’un logement de fonction gratuit au sein de la gendarmerie et ils évoluent tout au long de leur carrière.

Quels sont les débouchés de ce métier ?

Les débouchés sont nombreux, car après quelques années de service, vous avez la possibilité de vous tourner vers une spécialisation : cavalier, pilote de bateau ou d’engin blindé, police judiciaire, moniteur de sport, maître-nageur sauveteur, formateur relais antidrogue ou écologie-environnement, etc. Notons que vous devez passer des examens internes avant de vous spécialiser. Vous avez également l’opportunité d’effectuer des missions à l’étranger : protection des ambassades, missions de coopération en Afrique, etc.

Les recrutements dans le domaine ne cessent d’augmenter en raison des postes à renouveler chaque année et des objectifs d’accroissement des effectifs. En effet, des gendarmes partent à la retraite chaque année et doivent donc être remplacés.

À titre d’information, on compte environ 105 000 gendarmes en France, dont 14 400 gendarmes adjoints volontaires et 80 500 officiers et sous-officiers. Même si ce sont surtout les hommes qui font ce métier, les femmes ont la possibilité d’y accéder, sauf au poste de sous-officier affecté au sein des formations de la gendarmerie mobile. Ce poste est uniquement réservé aux hommes.

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