D’origine japonaise, le kakémono désigne une représentation calligraphique de format verticale et utilisable pour de nombreux objectifs. Cette peinture sur papier est destinée à une fin décorative, mais son utilité devient actuellement commerciale et représentative. Sa réalisation garantit la visibilité et la réussite des évènements à promouvoir. Mais comment fait-on pour le créer ?
Un kakémono, de quoi s’agit-il ?
Afin de mieux comprendre la technique du kakemono, il convient de connaitre son origine et son utilité. Apparue sous l’ère de la dynastie Tang en Chine, cette représentation de texte bouddhique est arrivée au Japon vers le VIe siècle, à l’époque de Heian.
Pouvant être suspendu avec son support, le kakémono aide à faire passer le message. Les modèles actuels portent le nom d’enrouleur, de totem ou de roll-up et peut s’enrouler sur lui-même facilitant ainsi son transport.
Doté d’une structure autoportante, il reste debout sans avoir besoin d’autres supports. Si auparavant, il servait de support d’enseignement, ce dispositif joue un rôle publicitaire ou informatif dans la société actuelle.
Veiller à l’harmonie visuelle
Au quotidien, la majorité du public a l’habitude de lire des affiches publicitaires à l’horizontale. L’introduction de kakémono a fait basculer cette tradition vers une lecture verticale.
Ces caractéristiques obligent à commencer la visualisation à hauteur des yeux, continuer au sommet et terminer progressivement vers le bas. Pour que le message visuel ait de l’impact, son concepteur doit suivre cette logique de lecture.
Les phrases d’accroche courtes, les chiffres-clés et d’autres informations pertinentes peuvent compléter le contenu du visuel, tout en garantissant une lisibilité maximale. Ces éléments doivent également fonctionner indépendamment et occuper le moins d’espace possible.
Agencements de chaque détail formant l’ensemble
Sachant que l’espace d’un kakémono est très étroit, il est primordial de bien gérer les couleurs et tous les détails de la représentation. Deux ou trois teintes dominantes suffisent à faire passer le message.
Pour un format moyen de 80 x 200 cm, le choix des images à intégrer implique le respect des dimensions du support. Quant à l’usage des caractères, il privilégie les polices faciles à lire. Les textes fantaisistes et trop compliqués à comprendre sont à bannir.
Dans l’objectif de mieux présenter une marque ou une société, l’emplacement du logo en hauteur peut avoir des impacts positifs sur toute la représentation. S’il s’agit de situer l’emplacement d’un local sur une rue, il faut penser à intégrer un logo plus grand et visible à distance. Pour maitriser toutes les techniques de création de kakémono, la meilleure solution est de suivre des formations pour devenir directeur artistique.
Source photo : TCY, membre de Wikipedia
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